Situation de la rue Saint-Jean sur un plan de Charles Gomart de 1850
Haut de la rue Saint-Jean – À gauche, la banque Sourmais
Bas de la rue Saint-Jean et place Lafayette
Dénommée au 12ème siècle «Belle Porte» du fait qu’elle aboutissait à la porte Saint-Jean, elle prendra ensuite le nom de l’église qui s’y trouvait, au vocable de Saint-Jean-Baptiste, à l’emplacement de la rue Paul Doumer et de l’INSSET. En l’an VIII elle deviendra «rue Lilloise», pour reprendre ensuite l’appellation «rue Saint-Jean» et finalement, le 26 mai 1911 celle de «rue Raspail»
La rue commence à la jonction des rues Croix-Belle-Porte et du Gouvernement et rejoint la place Lafayette en faisant un coude vers l’est en face de la rue des Arbalétriers. Autrefois au N°80 l’Abbaye de Fervaques y avait une maison de refuge, et près de l’église Saint-Jean, celle de Saint-Martin y avait aussi la sienne. Deux hôpitaux s’y trouvaient, celui de «La charité des pauvres» au n°32 à l’angle de la rue actuelle Marc Delmas, «L’Hôpital Saint-Jacques» au n°23, qui sera remplacé successivement par la banque Lecuyer, la banque Sourmais, puis la BNCI (future BNP). On y trouvait au N° 33 le journal «Le Guetteur de l’Aisne», puis «l’Aisne Nouvelle»; au n° 20 la caserne des Sapeurs-Pompiers, au n° 48 l’École Industrielle (futur INSSET) et au n° 60 il y eu plusieurs activités: la quincaillerie Dufour, la Caisse d’Allocation familiale, l’École ménagère.
C’était une rue très commerçante, mais aujourd’hui elle a perdu de nombreuses boutiques et certaines comme celles comprises entre les numéros 60 et 74 vont complétement disparaître pour laisser la place à un ensemble immobilier.
Du n° 64 au n°70 rue Raspail
N°60 rue Raspail
Marc JOLIWALD A écrit le 06/05/2023 à 18:05 :
Je suis le petit fils des pharmaciens Roger-Huet au 58 rue Raspail. J’ai toujours connu l’immeuble du 60 à l’abandon. Mais depuis combien de temps (1ère guerre ?) et qu’était cet immeuble ?
Jean-Marc Dubois Éditeur A écrit le 10/05/2023 à 19:36 :
Bonjour Monsieur, Les deux immeubles du n° 58 et 60 étaient les propriétés de deux veuves avant 1914. Après la Grande Guerre, au n° 58, M. Morel s’est installé et c’est votre grand-père Charles Roger-Huet qui lui a succédé. À la même époque, il y eu une grosse quincaillerie Genevard, Dufour, puis vers 1930 , la Mutuelle familiale de Saint-Quentin. La dernière activité a été l’École ménagère qui a perduré jusqu’au moment où l’on a envisagé les démolitions, à la fin des années 80.
Marc JOLIWALD A écrit le 27/01/2024 à 18:53 :
Bonjour Monsieur, J’attendais votre réponse dans ma boîte mail. Je ne voyais rien venir. Et puis j’ai découvert votre réponse en revenant votre site. Grand merci !
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