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Rue des Canonniers

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Rue des Canonniers

Situation de la rue au XVIème siècle sur un plan de Charles Gomart

Porte de l'ancien Hôtel de la compagnie des Canonniers-Arquebusiers

Elle commence place de l'Hôtel de Ville et finit rue d'Aumale. Dénommé à la Révolution, «rue de la République», elle avait aussi autrefois de la place à la rue de la Comédie pour nom «rue des Faucilles» et ensuite jusqu'à la rue d'Aumale «rue au Charbon» où il y avait un marché ainsi dénommé. Son appellation présente lui vient de la compagnie des Canonniers-Arquebusiers qui y avait leur hôtel à la fin du XVIIème siècle au n° 21 actuel. Un pensionnat de Jeunes filles (Dournel) occupait celui-ci, à la fin du XIXème. En bas de la rue se trouvaient à gauche une maison de refuge qui deviendra le béguinage Gobinet ou Saint-Martin et à droite le puits de «l'Arquebuse».

La rue était surtout habitée par des notables. Le n° 7 actuel a accueilli Bonaparte, 1er consul, lors de sa visite concernant le canal en 1802. Pierre Séret, maire de 1941 à 1943 y résidait.

Le n° 9, hôtel des Joly de Bammeville, industriels du textile, le reçu encore en 1810 en tant qu'empereur et ensuite en 1833 Louis-Philippe. L'immeuble abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale.

Le n° 15 était la propriété de Mr Duez, marchand de toiles, ancien conseillé des Cinq-Cents sous le Directoire et sous-préfet. Actuellement un hôtel qui a pris le nom de la rue s'y trouve.

Le n° 22, bâti en 1711, appartenait à la Famille Du Moustier-Le Serurier où naquit le général Pierre Du Moustier. Mais il risque de disparaître, vu son état d'abandon.

Au niveau des rues Voltaires et de la Comédie - Bibliothèque municipale au n°9

Ancien Hôtel de la famille Du Moustier-Le Sérurier

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