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Rue Antoine Lécuyer et rue Royale

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Rue Antoine Lécuyer et rue Royale

Situation de la rue Royale sur un plan de Charles Gomart en 1859

Elle allait de la place Lafayette au boulevard Henri Martin et traversait la place Edouard Branly (place du Lycée). Elle se trouve à l'emplacement des anciennes fortifications. En 1848 elle s'appela «Dorigny» du nom de Michel Dorigny peintre né à Saint-Quentin en 1617 et décédé à Paris en 1663 et c'était aussi le patronyme de nombreux mayeurs de la ville du XVIème au XVIIIème siècle. Ensuite elle deviendra la rue Royale jusqu'en 1891 où on la baptisera «rue Antoine Lécuyer», banquier, bienfaiteur qui légua sa fortune et son hôtel pour en faire le musée et l'école de dessin. Celui-ci sera détruit pendant la guerre et sera reconstruit en 1932.

En 1922, la rue ne gardera son appellation qu'entre les deux places. La partie comprise entre le Lycée et le boulevard Henri Martin deviendra la rue Jean-Jaures.

Aux numéros 4 à 8 la Clinique Saint-Erme s'y trouvait, c'est aujourd'hui la Maison Notre-Dame. En face du musée, Theillier-Desjardins habitait au n°33 à l'angle de la rue des Frères Desains. En 1850 Napoléon III, lors de l'inauguration des Chemins de Fer du Nord, logea à l'angle de la rue Longueville où se trouvait à l'époque la Sous-Préfecture. William Cliff possédait deux maisons aux n° 54 et 56 et en fit don à la ville. Après avoir été le logement du Général de la brigade de gendarmerie, l'un des immeubles devint l'annexe des classes primaires du Lycée, puis l'école Jean Jaurès jusqu'en 2003.

La rue Antoine Lécuyer avec l'immeuble William Cliff

La rue Antoine Lécuyer aujourd'hui

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