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Un si long voyage

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Par une belle journée de mars 1904, le journaliste du « Journal de Saint-Quentin » décida d’entreprendre un très long voyage. Il embrassa sa famille et monta dans le train, gare du Cambrésis, rue du Cateau pour aller ... à la gare du Nord, près du canal de Saint-Quentin.

A 10h52, le train arrivant du Catelet entrait en gare. Notre homme de plume monta dans le wagon et le départ était donné à 10h59, direction gare Saint-Jean  à travers les jardins, les champs, les maisons misérables.   

A l’arrivée, il était 11h05 et 1 492 mètres avaient été parcourus. Sur la place, les voyageurs avaient le choix entre l’« Estaminet du Cambrésis » ou l’« Estaminet de la gare ». Puis le train coupa la route de Vermand, la Chaussée romaine qui n’était plus qu’un simple chemin jusqu’à la halte Montplaisir.

Nouveau départ. On pouvait voir l’église Saint-Martin et les cheminées des usines. Notre train passa pas très loin de l’hospice Cordier pour aller jusqu’à la gare de Rocourt. Il était 11h18.

Dernière ligne droite. Les voyageurs passèrent derrière la gare de marchandises, ne s’arrêtèrent pas gare du Nord mais à l’arrêt … des tramways. Il était 11h24 et notre journaliste avait parcouru 6 552 mètres : il le referait.

Commentaires

dufi78, le février 11, 2023, 12h13

Le trajet décrit est celui du train du Cambrésis (à vapeur) qui contournait l’agglomération avant 1923 par le nord-ouest, et non celui du tramway électrique entre la Gare du Cambrésis et la Gare du Nord (Ligne 1) qui traversait le centre-ville, ce que peut laisser accroire l’illustration. Une CPA du train du Cambrésis aurait été plus appropriée.

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