Nous recevons la lettre suivante:
"Monsieur le Directeur, je lis dans votre numéro d'hier, et non sans en éprouver un sentiment d'indignation , qu'il a été question à la dernière réunion du Conseil municipal de supprimer purement et simplement la concession d'Amerval qui, parait-il , n'est pas perpétuelle.
"Les services rendus par ces braves gens , le sont, eux, me semble-t-il , et j'espère que les successeurs sur cette terre de ceux qui en ont bénéficié, pourraient bien, en témoignage de la reconnaissance de leurs aï;eux, assurer et la perpétuité et l'entretien de cette sépulture.
"Les quelques cents francs nécessaires seraient vite trouvés, car les gens de cœur ne manquent pas dans notre vieille cité.
"Le "Journal de Saint-Quentin" ne pourrait-il pas ouvrir dans ses colonnes une souscription à cet effet.
"je m'inscris pour cinquante francs que je vous ferai parvenir au premier appel.
"Agréer , Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
Vidi"
Cette lettre, nous ne pouvons que l'approuver.
Cependant, nous n'ouvrirons pas de souscription, car nous nous refusons à croire qu'il sera jamais porté une main sacrilège sur le tombeau des d'Amerval.
Oh! Tout est à redouter avec l'ignorance et un temps où l'instruction se manifeste surtout par des crédits, mais enfin on n'aura pas, pour le cimetière, affaires aux bornes qui ont enfoncé l'admirable cellier de l'hôtel d'Amerval.
le monument du cimetière Saint-Jean sera respecté , dût-il en coûter 195 francs à la ville de Saint-Quentin dont le budget dépasse deux millions.
Journal de Saint-Quentin. Juin 1914
B.M. Fonds local.
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