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Sainte-Pécinne

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Sainte-Pécinne

Situation de Sainte-Pécinne au XVIIIème siècle sur un plan de Charles Gomart

Église Sainte-Pécinne représentée sur une gravure du XVIIème siècle

Sainte-Pécinne - Basilique de Saint-Quentin

Hugues 1er Comte de Vermandois, fils du roi Henri 1er, guerroyant dans le Poitou aurait découvert à Thorignac les reliques de Sainte-Pécinne ou Pexine, une vierge espagnole, qui, persécutée, se serait réfugiée près de Niort. En son honneur, il fonda à Saint-Quentin de 1088 à 1094 une collégiale qui prit le nom de la sainte, à l'emplacement d'une chapelle dédiée à Saint-Pierre. Sainte-Pécinne était donc la deuxième collégiale de Saint-Quentin et comptait douze chanoines. Elle possédait de nombreux biens comme l'indique le registre G.980 (Archives Départementales). Par ordonnance, en 1214, Robert de Courtonne en fit une paroisse.
L'église était située à l'angle de la rue des Suzannes et de la rue Sainte-Pécinne (rue du Gouvernement actuelle).
Un grand cimetière la jouxtait au nord. Celui-ci était le lieu de sépulture commun, lorsque la place faisait défaut dans les autres paroisses.
À la fin du XVIème siècle, lorsque l'église de la Toussaint fut rasée, la paroisse avec biens, charges et paroissiens fut réunie à celle de Sainte-Pécinne.
Elle fut vendue comme bien national en 1793, détruite en 1795 et démolie en 1824.
À son emplacement, se trouve la maison où le physicien Édouard Branly vécut et passa son enfance.

Ruines de l'église Sainte-Pécinne détruite à la Révolution et démolie en 1824 (Gouache de M. Poiret - Source Musée de Laon)

Emplacement où était située l'église Sainte-Pécinne,à l'angle de la rue actuelle du Gouvernement (ancienne rue Sainte-Pécinne) et de la rue des Suzannes

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