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Saint-Jean et La Croix

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Saint-Jean et La Croix

Saint-Jean et La Croix est une école libre,située 49 rue du Gouvernement à Saint-Quentin. L'établissement accueille des élèves de maternelle et d'élémentaire et a pour actuelle directrice Madame Isabelle Noté.

Vue extérieure de la chapelle en 2012. © Collection particulière


Parmi les édifices en élévation qui le composent, on relève la présence bien évidente de salles de classe et d'une chapelle.

L'Institut de La Croix et l'Institution Saint-Jean, ont déjà fait l'objet de plusieurs articles ; nous ne nous attacherons donc ici qu'à présenter brièvement les grandes lignes de l'évolution de ces institutions en insistant plus particulièrement sur les rapprochements et la fusion des deux entités La Croix/Saint-Jean.

Détail d'un élément d'un vitrail de la chapelle. © Collection particulière
L'Institut de La Croix

En 1672, les « Filles de La Croix » s'installent à Saint-Quentin et se voient assigner une mission d'éducation à destination des jeunes filles de la ville . En 1676, elles achètent une maison sise « rue des Brebis », actuelle rue Anatole France, où elles exercent leur activité d'enseignantes jusqu'en 1838 . En 1840 les soeurs s'établissent dans une nouvelle maison (l'ancien hôtel de Baudreuil),
rue du Gouvernement , qui devient l'Institut de La Croix et dans laquelle elles « continuent à tenir un externat gratuit ».

Après expulsion des religieuses de La Croix, en 1905, Melle Chesneau, « maîtresse de pension dans l'enseignement libre depuis 20 ans », investit, pour y implanter son école, le bâtiment situé 49 rue du Gouvernement . Le témoignage de E. Fleury indique qu'en 1914, durant la Grande Guerre, La Croix fait fonction d' « ambulance », c'est à dire d'unité médico-chirurgicale.

La rue du gouvernement en mars 1919. © Société académique

Le pensionnat de La Croix. © Société académique


La Croix dispense, « dès les années 30 », un enseignement secondaire .L'institut est entièrement réquisitionné durant la Seconde Guerre mondiale.


Pensionnat de La Croix. Vue d'une partie des jardins. Aucune indication chronologique apparente. © Société académique


Pensionnat de La Croix. Statue du Sacré Coeur. Absence d'indication chronologique apparente.
© Société académique

Plan de l'école La Croix datant de 1928

Plan de l'école La Croix datant de 1944 portant le titre « Plan de masse »

Premières pages d'une grammaire de La Croix écrite à la main « Image » obtenue après la fin des études à La
Croix et datant de 1900. Fournie par Mme Catherine Dupont à la rédaction de l'Aigle en 1986 (l'Aigle, octobre 1986

Premières pages d'une grammaire de La Croix écrite à la main. D'après l'Aigle, octobre 1987, n°78, p. 14.
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1Nous tenons à remercier Monsieur l'Abbé François Marchandier pour son aide précieuse, pour sa grande érudition et pour s'être prêté aussi aimablement au « jeu » de l'' « interview » que nous lui avions proposée. Nous remercions également Madame Noté et Monsieur Faglin pour les renseignements et documents fournis. Ce modeste travail ne prétend en rien à l'exhaustivité. Il ne s'agit que d'une présentation de l'Association scolaire Saint-Jean et La Croix et d'une partie, infime, de son histoire.
1Une chapelle est réalisée dès l'arrivée des Dames de La Croix, rue du Gouvernement, fin 1840. Elle a pour architecte Monsieur Lemaire-Dufour. Elle a été bénie le 19 août 1841 par Monseigneur de Simony. Renseignements provenant du dossier réalisé par Madame Séverin, intitulé « 330 ans de présence des soeurs du Christ auprès des jeunes ». Fonds Monique Séverin de la Société Académique
de Saint-Quentin.
1On se reportera, avec intérêt, aux articles de A.Vacherand et M. Deguise pour une approche plus circonstanciée de l'histoire de l'Institut de La Croix. Nous nous sommes basés sur les données offertes
par ces deux auteurs pour alimenter la partie liminaire de notre propos.. Voir A. Vacherand, « Essai sur l'enseignement à Saint-Quentin », Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, Mémoires, Tome XXXVI, 1991, p. 97-100 et M. Deguise, « Historique : Institut de la Croix », L'Aigle, revue semestrielle. Association Scolaire Saint-Jean et La Croix, n°62, juin 1979, p. 3.
1L'ordre, fondé à Roye en 1625, s'est déjà installé préalablement à Chauny (A. Vacherand, art. cit., p .97).

1M. Deguise indique qu'elles sont « appelées par Messieurs du Chapitre et le Conseil de la Ville, pour instruire les jeunes filles « à lire, écrire et autres exercices convenables à leur sexe ».
1A. Vacherand, art. cit, p. 98.
1Cette date est celle avancée par M. Deguise. A Vacherand (p. 99) évoque, pour sa part, l'année
1841.
1A. Vacherand, art. cit, p. 99.
1Elle est aidée en cela, écrit A. Vacherand, par « Melle Gally, directrice de l'externat, rue de l'Official qui
avait conservé des élèves, des Dames de la Croix ».
1E. Fleury, Sous la botte. Histoire de la ville de Saint- Quentin pendant l'occupation allemande. Août
1914-Février 1917, Bruxelles, 1979, p. 42. A. Vacherand (p. 99) précise en outre que durant le
conflit, la Croix « sera transformée en ambulance, mi-allemande, mi-française » et que « Melle Chesneau fut la directrice côté français ».
1M. Deguise, art. cit.

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