Situation de l'église Saint-Jacques au XVIIe siècle sur un plan de Charles Gomart
D'après Quentin de la Fons, c'est en 1562 que le Chapitre autorisa la reconstruction de l'église, entre la rue de la Sellerie et la rue de la Poterie (aujourd'hui rue Saint-Jacques), sur l'emplacement de l'ancien cimetière et de la maison de Sieur Champeaux. Mais la partie occidentale s'écroulera en 1698 et devra être refaite. À la Révolution, bien national, l'église sera fermée et vendue en 1795 à la ville. En 1802, sa tour servira de beffroi et sera munie d'un clocheton pour y loger un guetteur. La nef, elle, servira d'abord de halle aux grains, puis de lieu où l'on pesait la laine, de halle aux poissons, d'agence pour la vente des grains, puis finalement de Bourse de Commerce. En 1917, le bâtiment sera détruit par les obus allemands et il ne restera que le beffroi. Lors du déblaiement en 1927 et de la construction de la future Chambre de Commerce, on mit à jour de nombreux ossements, restes des personnalités qui y furent inhumées, dont de nombreux Mayeurs comme Quentin Barré, Jean Heuzet, Pierre Desjardins ou Samuel Crommelin. En septembre 1936, on démolissait le beffroi qui était devenu dangereux. Aujourd'hui, il ne reste de Saint-Jacques que le portail rue Saint-Jacques et un mur qui se trouve dans le musée des papillons.
Saint-Jacques en 1869 (d'après J.Malézieux) Beffroi en 1919
Dessin en coupe de Saint-Jacques au XIXème siècle
Portail de l'église, rue Saint-Jacques, aujourd'hui
Bas-relief représentant Saint-Jacques (au dessus du portail)
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