MENU

Nos écoles de 1882 à 1913

Articles / Nos écoles au fil du temps / Nos écoles de 1882 à 1913

En 1881 et 1882, deux lois importantes vont être votées:

Ce sont les lois Jules Ferry.

La Commission des Ecoles est nommée le 1er juillet 1882 et va devoir prendre des mesures provisoires et d'urgence afin d'appliquer ces nouvelles lois pour que tous les enfants de la ville puisent recevoir l'instruction gratuitement.

Plusieurs constats sont alors faits:

Garçons

Filles

Enfants de 6 à 13 ans

2841

2891

Inscrits dans les écoles

1659

1513

Ecoles libres

638

418

Instruits dans les familles

40

60

Employés dans l'industrie

117

116

Places manquantes

377

788

Dans huit écoles de la ville, on transformera le préau en salle de classe comme dans l'école Sainte-Anne située dans l'actuelle rue Michelet.

Dans le centre, l'école protestante rue Longueville accueille 2 classes de garçons de 150 élèves et une classe de filles de 79 élèves dans des locaux insalubres.

La Commission propose de réserver cet établissement aux garçons avec certains aménagements et d'ouvrir une école rue Clotaire II pour les filles sur un terrain ayant appartenu à Alphonse Lebrun entrepreneur et marbrier. Au rez-de-chaussée, une classe et 2 classes à l'étage, on y prévoit des cours de couture. Elle pourrait accueillir 120 élèves.

© collection particulière

Dans le faubourg d'Isle, on a besoin de 6 classes, 2 de garçons, 3 de filles et d'une école maternelle. La ville projette de racheter les locaux de l'ancien tissage Delhaye dont une partie est déjà occupée par l'école des garçons.

Faubourg Saint-Jean, un terrain de 1200 m² avec un jardin entouré de murs, est proposé à la ville qui accepte de le lou er pour une école provisoire de 200 filles. Il se trouve à 50 m de la rue de Châteaudun (rue du colonel Fabien) près de la caserne.

Faubourg Saint-Martin, un emplacement est repéré à l'intersection de la rue de Paris et de Ham où on pourrait construire une école provisoire de garçons de 5 classes pour 250 élèves; de filles

La ville de Saint-Quentin est une des premières villes à adopter pour les enfants la gratuité absolue et la loi de l'obligation scolaire.

Les classes étaient souvent tristes, manquaient de lumière, d'aération. La Commission des écoles en est consciente mais la tâche est grande. La ville s'était refusé à construire des classes dans des baraquements comme cela se fit à Paris.

Dans un article paru dans l'Aisne Nouvelle du 28 novembre 1985 , on trouve une liste des écoles en fonction en 1890.

Ecoles maternelles que l'on appelait asiles.

© collection particulière

Commentaires

Laisser un commentaire




Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.