C'était le marché le plus important de la région. Chaque samedi, plus de 500 forains s'y installaient. On y trouvait de tout, de quoi se nourrir et de quoi se vêtir. Il y avait le coin des légumes et des fruits. Toutes les qualités de viande, de volailles, de poissons y étaient vendues. La gourmandise avait aussi sa place avec les marchands de bonbons et de biscuits. Les fleurs apportaient de la couleur et des parfums. Vous aviez aussi le camelot de plantes qui pouvaient guérir les coliques, le mal de dents ou tuer le ver solitaire. Vous pouviez y acheter des costumes solides, des robes, des chapeaux, des bas de soie, des corsets, des souliers … On essayait sur place. Ces marchands ne nuisaient pas au commerce local, ils attiraient les villageois des alentours qui en profitaient pour passer la journée à Saint-Quentin. Le soir, ces derniers reprenaient le train les bras chargés de paquets, heureux d'avoir fait une bonne affaire.
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