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Maison du faubourg Saint-Jean en 1826

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Maison du faubourg Saint-Jean en 1826

Elle se trouve au 155 rue de Cambrai et mesure 21 mètres de long sur 7 mètres de large. Elle est en pierres et briques, couverte en ardoises et percée de 30 croisées. Son entrée principale est une porte cochère.

Au rez- de -chaussée, une cuisine, une chambre avec une cheminée garnie de chambranle en marbre, une alcôve.

Une salle avec cheminée aussi garnie de chambranle en marbre; un emplacement servant de remise.

Sous la maison, un cellier et une cave voûtés en briques.

Au premier étage, une salle au-dessus de la cuisine avec cheminée et avec chambranle en granit et un cabinet et à la suite deux autres chambres avec cheminée.

Au-dessus, un grenier carrelé sur toute l'étendue des deux bâtiments, gouttières en plomb sur le devant, et en fer blanc sur la cour.

Un petit bâtiment couvert en chaume, ayant pignon sur la chaussée de Cambrai, composé d'une seule chambre au rez-de-chaussée, éclairée par quatre croisées; grenier au-dessus.

A la suite, une rangée de bâtiments aussi couverts en chaume, consistant en un fournil, cave dessous; une écurie ayant deux issues sur la cour, grenier au-dessus, un hallier.

Entre la cour et le jardin, une grande grange couverte de chaume; toits à porcs.

En retour à la droite de la cour, contre l'abreuvoir, une autre rangée de bâtiments couverts en ardoises, consistant en écurie, au-dessus un petit colombier; une petite étable à vaches, grenier au-dessus; un colombier en bois et briques, le bas servant de poulailler ; appentis à usage de bergerie.

Une cour dans laquelle, il existe une grande citerne avec sa pompe en plomb, un puits à manivelle, ouvert en ardoises avec un bac en pierre bleue garni de plomb.

Sur le derrière, un jardin planté d'arbres à fruits, et de différents arbres forestiers, clos de haies vives, le tout tenant d'un côté vers le nord-ouest aux sieurs Ducroquet, Petit et Hervilly, d'autre côté aux sieurs Nobécourt, Saugnier- Dejoie, Fournier, Piot et Leroy, d'un bout au nord-est à Bourlet, la dame Delmaire, et par hache à la ruelle Mulot, et d'autre bout à la chaussée de Cambrai, contient trente- neuf ares quarante-un centiares.

Lesdits maisons, bâtiments peuvent à cause de leur étendue et leur proximité de la ville, convenir pour une auberge ou pour tout autre établissement.

Le montant de l'estimation faite par les experts, est de vingt mille francs.

D'après le Journal de Saint-Quentin, août 1826

B. M. Fonds local

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