Aucune année n’a été plus féconde en incendies, dans l’arrondissement de Saint-Quentin, que celle qui vient de finir. Les causes, on les ignore pour la plupart. Si on en excepte l’incendie de Ribemont, pour lequel deux prévenus sont sous la main de la Justice, aucun n’a pu être pénétré, dans son origine par les instructions judiciaires auxquelles ils ont donné lieu. Peu s’en est fallu qu’une nouvelle catastrophe ne terminât cette année malheureuse. Le 30 décembre, le feu se déclara à Etreillers dans la propriété d’un particulier, agent d’une compagnie d’assurances. Il n’était heureusement que 5 heures du soir, tout le monde était encore debout. A peine manifesté, il fut aperçu et des secours prompts, nombreux, efficaces arrêtèrent son développement. Une seule grange succomba. Trois heures plus tard, par la situation du foyer, environné d’habitations combustibles comme celles de la campagne, l’incendie se serait nécessairement propagé, et une grande catastrophe aurait encore eu lieu. On est à la recherche des causes
Journal de Saint-Quentin. Janvier 1824.
B.M. Fonds local.
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