Le jeudi 12 février 1852, vers 8 heures du soir, un incendie assez considérable et qui plonge plusieurs familles dans une profonde misère, a éclaté à St-Quentin, faubourg St-Jean, route de Cambrai. Au tocsin d’alarmé, très tardivement sonné par le beffroi, un grand nombre d’habitants se sont transportés avec les pompiers sur le lieu du sinistre.
Malgré les plus actifs efforts, trois habitations et la plupart des objets mobiliers qu’elles renfermaient ont été la proie des flammes. La première, appartenant au sieur Caplain et habitée par le sieur Dejoie, manouvrier ; la seconde appartenant au sieur Ch. Mariolle, cordonnier, qui l’habitait ; la troisième appartenant à la veuve Décamp, Flore Kemberger, qui l’habitait.
Les pertes sont évaluées à 3 000 Fr.
Si nos renseignements sont exacts, ce sinistre devrait être attribué à l’imprudence. Le feu aurait d’abord éclaté dans le grenier d’une maison occupée par le sieur Marteleur. Cette maison étant couverte en ardoises, on aurait maîtrisé ce commencement d’incendie ; mais quelques flammèches emportées par le vent auraient communiqué le feu à la toiture en chaume de l’une des habitations consumées.
Nous donnons sous toute réserve cette version généralement accréditée.
Journal de la ville de Saint-Quentin.
Février 1852.
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