Un commencement d'incendie s'est déclaré ce matin à l'Hôtel-Dieu.
Vers onze heures moins le quart un infirmier s'aperçut que des flammes sortaient du plancher de la chambre des aveugles au premier étage. Il fit immédiatement évacuer le seul malade qui se trouvait dans la pièce et il alla prévenir M. Topin, secrétaire des Hospices.
M. Topin se rendit compte immédiatement que le feu venait d'un conduit de calorifère; il fit fermer les conduits et mettre bas le feu et se mit en devoir en même temps de combattre ce commencement d'incendie avec un extincteur. Mais un seul extincteur ne suffit pas et comme il n'y en avait pas d'autre , ce fut aux pompiers, accourus avec le capitaine-commandant Beaugez, qu'il appartint de noyer le plancher qui brûlait. Un dévidoir fut branché au coin des rues d'Orléans et de Coulombié.
A onze heures et quart, tout était terminé.
Les dégâts sont peu importants.
Il est à croire que le feu couvait depuis longtemps; la poutre de chêne contre laquelle passait le tuyau désagrégé du calorifère était fortement rongée.
Elle fut mise à nu à coups de hache. Elle passe non sur une salle de matelas, mais sur un vestibule.
Les malades ne furent donc pas inquiétés par ce commencement d'incendie.
Le journal de Saint-Quentin
Janvier 1914
B.M. Fonds local
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