MENU

École maternelle Benjamin Rouché

Articles / Nos écoles au fil du temps / École maternelle Benjamin Rouché

École maternelle Benjamin Rouché

L'école Benjamin Rouché se trouve rue Jacques Blanchot , quartier de Neuville

Une école intelligente et belle
Située au sud-est de la ville, dans le quartier de Neuville, l'école Benjamin Rouché est un modèle d'architecture. Rien n'a été laissé au hasard pour cette école de conception révolutionnaire.
C'est en septembre 1980 qu'elle ouvre ses portes. L'inauguration a lieu le 15 novembre de la même année. Elle est la 23ème école maternelle de la ville.
La salle polyvalente de forme octogonale est le coeur de l'école. De larges baies vitrées l'entourent. La charpente est apparente et donne une impression de chaleur. Les portes des quatre classes ouvrent sur cette salle. Elle sert d'aire de récréation les jours de pluie et de salle de motricité.
Le coût de l'école (conception, réalisation, fonctionnement) s'élève à 290 millions d'anciens francs.
L'école Benjamin Rouché est fermée depuis le 4 juillet 2012.


© Collection particulière


Pose de la première pierre © Collection

Cette oeuvre murale intitulée « La vie symbolisée par le Soleil » est située à gauche de l'entrée principale. Elle a été réalisée par Pierre Théron pour une somme de 8 020 frs.


Témoignage de Marinette Lentz , enseignante à l'école Benjamin Rouché.
Quand, on créa une nouvelle ZUP ( rue Jacques Blanchot, rue Léon Lemaire, rue Gustave Cantelon, rue Raoul Huguet), on construisit en même temps une école primaire à 10 classes et une maternelle à 4 classes.
Mais à logements neufs, jeunes ménages et jeunes enfants, et si l'école maternelle faisait le plein dès la première année, l'école primaire était vide.
2ème année, les « grands » viennent constituer le CP mais les demandes pour l'école maternelle amènent à ouvrir une 5e classe maternelle dans les locaux vides de l'école primaire.
3ème année, on a maintenant un CP et un CE1 et une 6ème classe maternelle.
4ème année, CP, CE1- CE2 et 7ème classe maternelle. Il faut trouver une solution.
L'école primaire récupère ses locaux et on construit une autre maternelle à l'autre extrémité de la rue Jacques Blanchot. Ainsi fut crée l'école Benjamin Rouché, une des dernières écoles construite à Saint-Quentin et inaugurée à la rentrée 80 avec Solange Gaudefroy pour directrice.


Mais le même problème de sureffectif se posa bientôt : ou bien on n'accueillait plus les 2 ans ou on créait une classe appartement.
On réserva un appartement au rez–dechaussée de l'immeuble le plus proche pour que les enfants ne soient pas coupés de l'école : activités communes, récréations ensemble et décloisonnement.
L'appartement fut peu modifié, on enleva les portes de communication pour que l'institutrice ait toujours l'oeil sur les enfants, et on laissa les toilettes d'adultes ( puisqu' ils utilisaient les mêmes chez eux).


© Collection particulière

© Collection partoculière


© Collection particulière


Mais les pavillons de la rue Jacques Blanchot étaient en accession à la propriété , les enfants ont grandi, et il y eut moins de naissances. On dut fermer la classe appartement, puis une autre classe et finalement Benjamin Rouché en sursis pendant les travaux de l'école voisine a fermé ses portes.
Elle aura été l'unité d'un quartier, avec des parents bénévoles qui se sont beaucoup impliqués …. la kermesse de l'école ! On retenait sa table d'une année sur l'autre !
Merci à ceux qui ont participé à cette belle aventure.

Qui était Benjamin Rouché ?
Benjamin Rouché est né le 4 avril 1897 à Saint-Brès dans l'Hérault.
Le 10 octobre 1921, il est nommé stagiaire à l'école Theillier Desjardin. En 1922, il enseigne à Beaurevoir et le 3 avril 1923, retourne à titre définitif à l'école Theillier Desjardins sur une création de poste jusqu'au 1er octobre 1957 où il fera valoir ses droits à la retraite.
Pendant 30 ans il fut le Président de la Ligue des droits de l'Homme et du Citoyen.
Il fut aussi conseiller municipal, et administrateur de l'Aisne Nouvelle.
Il habite au 2 rue du Cateau. où il décède le 25 mai 1978.

Commentaires

Laisser un commentaire