Situation de l'école en 1910 (plan monumental)
Bernard Jumentier est né le 24 mars 1749 à Lèves en Eure et Loire. A 12 ans il entre, comme enfant de choeur, à la maitrise de la cathédrale de Chartres où il apprendra l'harmonie, le contrepoint et la composition. Il joue également du clavecin. Il quitte Chartres pour Senlis et Coutances où il sera maitre de chapelle. En 1773 il est appelé au chapitre royal de Saint-Quentin toujours comme maitre de chapelle. Il décédera en cette ville le 17 décembre 1829.
École mutuelle Jumentier en 1845 © Archives municipales de Saint-Quentin
En 1845, une deuxième école mutuelle est crée à Saint-Quentin, au n° 7 de la rue Jumentier sur le terrain des Capucins. La construction sera achevée en décembre. Mr Constant HAZART en sera l'instituteur. En 1849, elle accueillera 240 élèves. En 1867, il y avait 3 cours : Le 1er avec 160 élèves, le 2ème avec 158 et le 3ème avec 58. Entre temps le préau sera aménagé en salle de classe. L'effectif restera constant avec plus de 300 élèves jusqu'à 1876 où celui-ci passera de 302 à 209 du fait de l'ouverture des écoles du faubourg Saint-Jean et du faubourg d'Isle. En 1888, alors qu'elle compte 350 élèves dont 150 en mode mutuel, elle passe à l'enseignement simultané. Les notices individuelles des instituteurs de 1889 nous donnent des précisions concernant l'école. Elle avait été redécoupée en 5 classes et était dirigée par M. Lecomte avec 4 adjoints. Les salles mesuraient de 8 à 10 m de longueur, 7 m de largeur et avaient 4,10 m de hauteur pour une surface de 56 à 77 m². La cour faisait 408 m². En 1911, les élèves iront à la cantine Denfert-Rocherau. En 1913, il est question de transférer l'école dans un groupe scolaire garçons et filles sur l'emplacement de l'ancien hôtel Passet, à l'angle des rues Émile Zola et des Glatiniers. Le projet initial sera abandonné avec la guerre, mais un autre se fera au même endroit avec l'aide de la ville de Lyon (Marraine de Guerre de Saint-Quentin) : le groupe scolaire « École de Lyon » Lors de la Grande Guerre, les allemands creuseront des sapes et des puits profonds et le bâtiment en 1919 est considéré comme irréparable. Le décembre 1929 la démolition des ruines de l'ancienne école est décidée. Un terrain de sport y est aménagé et aujourd'hui, c'est un parking.
Parking avec au fond l'immeuble H.L.M. construit sur l'emplacement de l'ancienne école de Filles Émile Zola
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