François Jules Hachet est né le 29 août 1851 au n° 8 de la rue neuve Saint-Jean à Saint-Quentin, fils de Joseph François Hachet et de Marie Adélaï;de Olympe Ranguet. Son père était entrepreneur et avait une briqueterie et une cimenterie dans le quartier Saint-Martin (à l'emplacement de la rue de la cimenterie).
Après avoir été élève au lycée de Saint-Quentin et à l'école «Quentin de La Tour» où il démontre ses talents, il a soif de découvertes et de voyages, il s'engage en 1868 sur un bateau. Il ira à Buenos-Aires en Argentine, au Paraguay jusqu'aux steppes de Chaco Boréal, puis au Brésil. Son périple est stoppé en Martinique, à Fort-de-France, en 1870, rappelé par la guerre en France.
Il repart en 1873, toujours sur mer, au Portugal, au Sénégal et en Gambie, comme lieutenant à bord de l'«Océan». Il retracera ce voyage dans un livre «Un voyage à la côte d'Afrique» en 1892.
Une fois rentré, libéré du service militaire, il est quelques temps entrepreneur avec son père, il repart pour l'Italie en 1877 où il travaille et étudie à la «Villa Médicis» et est primé pour ses plans de l'hôpital de Saint-Marin. Il y est fait Chevalier dans l'«Ordre équestre de San-Marino».
Il rentre l'année suivante à Paris où il se perfectionne dans le métier d'architecte. Il est fait Officier d'Académie par le Ministre de l'Instruction publique suite à ses voyages. Il devient aussi président de la Société alpine d'Alevard. .
Fort de ce qu'il a appris à Paris et au cours de ses nombreux voyages, il s'installe à Saint-Quentin en 1888, comme architecte et va créer et restaurer de nombreux monuments : pour n'en citer que quelques uns : L'Hôtel de la Société académique, la maison Gronier à Mont d'Origny, la propriété Limpens à Brancourt, le château de Wiège-Faty, l'hôtel des canonniers, la taverne de la bourse, la chapelle funéraire du Colonel Lamouret, etc…).
Passionné par la restauration des monuments et les recherches sur l'histoire, il publie de nombreux ouvrages dont « la Basilique de Saint-Quentin» et «L'Œuvre de Collard Noë;l». En 1894, il entre à la Société académique, dont il deviendra le président en 1909 et contribuera à sa rapide reconstitution après la grande guerre de 1920 à 1923 et écrit jusqu'en 1926. Pendant l'exode, il avait dirigé une briqueterie à Vernon.
François Jules Hachet, vieilli par la maladie s'éteint le 18 novembre 1932, 23 rue d'Aumale à Saint-Quentin, après une vie remplie de voyages, de restauration de monuments et de nombreux écrits.
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