La chapelle située Vieux chemin de Péronne sur un plan de Charles Gomart du 17ème
Cette chapelle est un des rares édifices religieux dont les vestiges survécurent à la Révolution, jusqu'à la fin du XIXème siècle. La représentation de ses restes transformés en grange nous est parvenue sur des cartes postales. Cette chapelle faisait partie d'un monastère de femmes qui dépendait de l'Abbaye Royale Notre-Dame de Soissons, installée en 1140. En 1557, le quartier dit du «Vieux Marché», qui allait du monastère à la porte du même nom fut ruiné par l'occupation espagnole. Cette porte fut ensuite murée, lors du renforcement des fortifications au début du XVIIème siècle. Le monastère fut alors isolé et occupé par des ermites jusqu'à la Révolution. Son nom lui viendrait des mots «épargne» et «maille» . Les mailles étant des pièces de monnaie d'un demi-denier qu'on aurait mis comme dons dans le tronc de la chapelle. Le monastère se trouvait dans l'espace compris entre les rues actuelles de Vermand (ancien chemin de Peronne), Denfert-Rochereau (ancienne ruelle d'Enfer) et des Carabiniers (ceux-ci y ont eu leur siège) Les rues d'Epargnemailles et de l'Ermitage, un peu plus loin rappellent aussi ce passé.
Restes de la chapelle à la fin du 19ème siècle
Rue de Vermand où se trouvait la chapelle et la rue des Carabiniers (à l'emplacement du jardin du monastère).
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