L'hôtel de ville avec son carillon
Depuis quelques temps, les Saint-Quentinois dressent l'oreille quand sonnent les trois-quarts au campanile de l'hôtel de ville. Ça n'est plus «la même air».
En effet, le carillonneur municipal, trouvant que les «Diamants de la couronne» avaient cessé de plaire, les remplace par un Treden des «Cloches de Corneville» qui lui semble plus moderne et plus approprié.
Donc au lieu de fredonner;
Voilà je l'avoue
Un coquin hardi
Les Saint-Quentinois sont priés de chantonner
Digue! digue! digue!
Après l'air vient le coup, c'est-à-dire l'indication de la tranche de l'heure, quart, demi, trois quarts tapée par un coup, deux coups, trois coups ou par un, deux, trois groupes de notes.
Pour cela M. Cantelon emprunte ces notes et leur mesure à l'air populaire;
On carillonne à Saint-Quentin
Des tripes et du boudin
Mais étant donné l'état de vétusté des«taquets» de notre carillon municipal, c'est fort long à mettre au point.
Il ne faudra donc pas s'étonner si le carillon bafouille un peu pendant quelques temps.
Le Journal de Saint-Quentin
29 septembre 1911
Fonds local. B.M.
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