Située au 63 rue Emile Zola, « La Ménagère » remplaçait vers 1921, un magasin de cercueils qui était déjà signalé en 1895, et tenu par MM. Leduc fils et Busigny.
M. Albert Potelle y vendait essentiellement de la faïence et de la verrerie de fantaisie en métal argenté mais aussi des couverts, des couteaux … il fallait bien racheter toute la vaisselle cassée pendant la guerre.
En 1927, la maison était spécialisée dans les toiles cirées, les tapis-brosses, et toujours les articles de ménage. Elle louait aussi de la vaisselle, de la verrerie et des couverts pour noces et banquets. C’était devenu un magasin incontournable pour toute la famille.
Depuis 1950, M. Ringaldier gérait la boutique dans laquelle on trouvait beaucoup de choses. En 1962, il proposait en plus des jouets. A l’extérieur,étaient accrochés des articles qui attiraient les badauds mais surtout les enfants : des cordes à sauter, des sacs de billes, et pour ceux qui n’étaientpas sages des martinets. On n’a pas de date précise sur la fermeture du magasin mais il existait encore en 1982.
Genaille Marie-Hélène, le février 14, 2024, 17h07
Je me souviens de ce magasin, jusqu’en 1987 il existait encore ; il ne vendait que des jouets,mes parents habitaient rue Des Glatiniers c’était un émerveillement de passer devant ce magasin Je me souviens que les propriétaires possédaient un chien,un Braque Allemand exactement,il montait la garde derrière la porte du magasin lorsqu’il était fermé On y trouvait tous les jouets dont on rêvait enfant…
DEMASSIEUX, le juillet 23, 2024, 10h34
En 1955,mes parents y achetaient mes jouets et un super train électrique !!!!! Nous habitions rue Étienne Dolet…
Nathalie Hachet, le septembre 24, 2024, 22h08
« À La Ménagère » était un émerveillement pour les enfants ! Dans les années 70, la devanture du magasin était peinte d’un beau vert foncé et, effectivement, il y avait toutes sortes de choses accrochées à l’entrée pour attirer les clients dans son antre. « À La Ménagère » était une institution de la rue Émile Zola, comme l’étaient certaines autres enseignes (« A La Bastille », « Francelle, Aux Travailleurs » ou encore le restaurant « Le Petit Chef »), à une époque où le commerce du centre-ville était encore prospère… Je me rappelle d’un centre-ville vivant et pimpant, de magasins spécialisés, petites boutiques élégantes, et grands magasins bien achalandés qui, de concert, faisaient de Saint-Quentin un petit Paris. On y trouvait tout ce que l’on recherchait, le Paradis !
Cresson Jean-Pierre, le septembre 27, 2024, 10h04
Scolarisé à l’école primaire Jumentier, je passais quotidiennement devant ce magasin de la rue Émile Zola ; je rêvais alors devant ses vitrines. Celles de gauche étaient destinée aux filles et celles de droite aux garçons, sur deux niveaux pour chacune d’elles, en bas pour les petits et en haut pour les grands. Celle du haut à droite comportait notamment des locomotives à l’échelle HO… Mes parents m’achetèrent ici notamment mon train mécanique Hornby et un aiguillage JEP en voie O plastique… Le responsable du magasin m’offrit plusieurs fois un catalogue Norev ou Dinky et il me permit vers 1985 d’admirer un train Rivarossi en O. Je me souviens qu’au fond du magasin se trouvait un réseau de train à l’échelle O, à droite d’une porte accédant à la réserve. Dans les années 1980, un nouveau magasin de jouets pris cet emplacement après en avoir modernisé la façade. Enfin, je me souviens qu’en en face de À la ménagère, a existé un autre magasin de jouets, dans les années 1960.
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