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De 1939 à aujourd'hui

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De 1939 à aujourd'hui

1939, second conflit.
Les locaux scolaires sont tout de suite occupés par les troupes allemandes et les services de l'armée.
Théodule Collart directeur de l'école Jumentier et faisant fonction d'inspecteur va très vite se mettre en rapport avec la Kommandantur pour essayer de faire ouvrir certaines écoles.


Théodule Collart, directeur de l'école Jumentier. © Collection particulière


Le 18 juillet 1940, il rend compte à M. l'Inspecteur d'académie à Laon de la situation à Saint-Quentin. Il avait constaté que si la ville comptait 11763 habitants dont 2255 enfants de 0 à 14 ans, pour lui 1000 élèves étaient
réellement en âge scolaire et qu'il fallait 25 classes pour les accueillir. Les écoles de Lyon et des Patriotes sont libérées des troupes et accueillent de nouveau les enfants, 18 classes sont alors ouvertes. Il lui faut aussi
des enseignants, cinq maitres et dix maîtresses sont rentrés d'évacuation et sont prêts à reprendre leur service.
Certains immeubles particuliers seront occupés pour y installer des écoles primaires : la Fraternelle , le Couvent du Sacré Coeur, le dispensaire de la Croix-Rouge ...
Dès la fin de la guerre 39/ 45, la municipalité va devoir se pencher sur l'insuffisance de locaux scolaires. Problème qui se pose dans toutes les communes mais plus particulièrement sur Saint-Quentin. Les classes existantes suffisent à peine à accueillir les enfants inscrits. La pénurie d'espace va empêcher l'agrandissement des écoles déjà existantes, peut-être en surélevant d'un étage. Un plan de constructions va donc être mis à l'étude. Le Conseil Général de l'Aisne classe en N°2 sur la liste des priorités, la construction des écoles de la ville…
En 1950, la ville a 49 500 habitants, chiffre qui s'accroit tous les ans à cause des naissances.
La population scolaire est de 3111 enfants de 2 à 5 ans et 4750 enfants de 6 à 14 ans soit au total 7870 enfants.
Les écoles de garçons sont au nombre de 10, 2 328 élèves répartis en 63 classes. 10 écoles de filles pour 2 345 élèves dans 65 classes et 2 écoles mixtes regroupant 286 élèves en 11 classes.
Les écoles maternelles, au nombre de,9, comptent 1624 enfants répartis en 40 classes.
Dans le privé, il existe 2 classes de garçons de 68 élèves et 8 classes de filles de 144 élèves.
A la rentrée du 1er octobre 1955 ; il s'avère un manque de 56 classes primaires pour que tous les enfants puissent apprendre dans de bonnes conditions.
Il faudrait une structure
 Au faubourg d'Isle pour décharger l'école du Petit-Neuville
 A Remicourt, ajouter une école de filles et une école maternelle à l'école Camille Desmoulins pour former le groupe Camille Desmoulins
 A Remicourt, une école de garçons pour former le groupe scolaire Quentin Barré

 Quartier Saint-Jean, une école pour décharger l'école Clin
 Toujours quartier Saint-Jean, près de la rue de Noirmont pour décharger les écoles Theillier Desjardins et Paringault
 Route de Paris pour décharger Theillier- Desjardins
 Récupérer les 6 classes de l'école Patriotes quand le lycée de jeunes filles sera construit.
Soit au total 48 classes
La situation dans les écoles maternelles n'est guère plus brillante. Il devrait y avoir 39 classes mais ce sont 25
classes qui sont en fonctionnement. Il manque donc 14 classes.
Dans chacun des groupes scolaires construits, on y adjoindrait donc une école maternelle de3 classes.
Pour pallier à l'urgence, on acquiert en 1957 des classes préfabriquées que l'on installe dans les cours d'école, écoles d'Isle , Clin, Michelet, Girondins, Theillier- Desjardins soit quinze classes.
1958, neuf classes supplémentaires sont nécessaires: boulevard de Verdun, rue des Patriotes, Girondins, Isle.
En 1962, 62 000 personnes vivent à Saint-Quentin. Les effectifs scolaires sont les suivants :
Dans le public :
 Ecoles de garçons : 3760 pour 109 classes
 Ecoles de filles : 3750 pour 107 classes
 Ecoles maternelle : 2801 pour 66 classes
 Ecoles mixte : 190 dans 9 classes
Dans le privé :
 Ecoles de garçons : 265 dans 12 classes
 Ecoles de filles : 296 dans 11 classes
 Classes maternelles, classes enfantines: 148 dans 4 classes.
Les écoles fonctionnent dans les divers quartiers de la ville. L'expansion de la zone industrielle attire de nombreux travailleurs.
Un nouveau quartier voit le jour au nord-ouest de la ville, la ZUP, zone d'urbanisation prioritaire. Les besoins sont énormes. On estime qu'il faut 3119 logements, 2719 immeubles collectifs et 400 individuels. On a aussi besoin d'écoles. Dans un premier temps, les enfants sont accueillis en surnombre dans une école distante de 1 km, ou dans des locaux prêtés par le lycée professionnel.
Les travaux sont longs à se mettre en place. L'école N°1 de la ZUP nord-est ne voit le jour qu'en 1965.
On réorganise aussi les secteurs. Dans beaucoup d'écoles primaires, on est obligé d'y ajouter des classes de collège. En 1965, Alfred Clin a 8 classes de filles et 7 de garçons. On y ajoute une classe de cinquième et deux classes de sixième, 2 classes ont été fermées chez les garçons et une classe à Michelet. Au collège Marthe Lefèvre, on ouvre 3 classes de sixième qui sont compensées par la fermeture de trois classes primaires. Les écoles Clin, Rocourt, Rue de Metz accueillent des collégiens. Les écoles Michelet, Patriotes, Rue du général Leclerc, Marthe Lefèvre ont été transformées en collège, les enfants nés après la guerre et dans les années 50 ont grandi.


Ecole d'Isle, devenue Collège Marthe Lefèvre, maintenant ce sont des appartements. © Collection particulière


Saint-Quentin va encore s'agrandir au nord est avec la le quartier de Neuville, auavec la cité de Vermand et la cité des aviateurs. Le "village de Cépy" sort de terre.
C'est une grande période des constructions des habitations et des écoles, une douzaine d'écoles vont voir le jour
 Groupe scolaire Henri Arnould
 Groupe scolaire Paul Bert
 Groupe scolaire Ferdinand Buisson
 Groupe scolaire François Collery
 Groupe scolaire Eugène Corrette
 Ecole Jean Jaurès
 Groupe scolaire Pierre Laroche
 Groupe scolaire Ernest Lavisse
 Groupe scolaire Jean Macé
 Groupe scolaire Benjamin Rouché
 Groupe scolaire Robert Schuman
 Ecole du Boulevard de Verdun
 Ecole François Villon
L'école Benjamin Rouché sera la dernière école construite en 1980, dans le quartier de Neuville.


L'école Benjamin Rouché ferme en 2012. © Collection particulière


Les premières baisses d'effectifs apparaissent en 1994.
2007, 5700 élèves dans les 43 écoles de la ville
2008, 5500 élèves dans les 46 écoles publiques de la ville.
En 2012, 5188 enfants sont scolarisés dans le public et 1115 pour le privé.
Certaines écoles ont dû fermer :
 Ecole Jean Jaurès
 Ecole David et Maigret
 Ecole Pauline Kergomard
 Ecole Benjamin Rouché
En 2006, le problème de l'école Jean Macé est soulevé. Les travaux de rénovation à faire sont trop importants, démolir et reconstruire coûtent moins cher. Le 26 mai 2008, le projet est débattu au conseil municipal. L'entrée dans l'établissement doit être facilitée pour empêcher les bousculades entre petits et grands. Les classes devront être spacieuses et équipées d'un réseau informatique dans le cadre du développement des technologies informatiques voulu par l'éducation nationale.
L'école d'Isle située au coin de la rue Mayeure et de la rue d'Ostende est elle aussi devenue inadaptée, l'ensemble du bâtiment est vétuste. Le projet est reconnu d'utilité publique. L'école sera reconstruite au même
endroit, les classes dotées de tous les moyens modernes. Les premiers travaux de démolition de l'école commencent en janvier 2009. Les enfants seront accueillis à l'école Henri Arnoult et à l'école Benjamin Rouché.
Ces deux écoles seront munies de tableaux numériques.


L'école Paul Polvent ouvre à la rentrée 2012. © Collection particulière

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