L'école de Plein air et l'aperçu d'un quartier qui a bien changé. Je n'ai pas de date précise de la photographie. En 1919, les Saint-Quentinois vivent dans des conditions d'hygiène déplorables, dans des baraques construites à la hâte. De nombreux cas de tuberculose sont signalés. En 1923 Geneviève Coulon, Vice-Présidente de l'association "l'Ecole pour l'Ecole", offre à la ville une somme d'argent pour l'édification d'une école de Plein air. Le site choisi est un immense terrain laissé libre depuis la destruction de la caserne du 87ème et cédé à la ville en 1922. Dans cette école modèle, on va privilégier l'hygiène. Le matin, dès leur arrivée, les enfants sont auscultés, font leur toilette, prennent le petit déjeuner, vont se laver les mains et se brosser les dents. Les classes sont orientées de façon à être ensoleillées le plus possible avec de grandes baies vitrées. Les élèves peuvent faire la sieste sur le toit-terrasse et de la gymnastique dans la cour. Avant de rentrer chez eux, ils goûtent, prennent une douche et le soir, il leur est recommandé d'aller coucher tôt. L'école fermera en juin 1998.
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