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Jules Pilloy

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Jules Pilloy

C'est le 21 août 1830, à Bouresches dans le bas du département de l'Aisne que Louis Jules Pilloy voit le jour. C'est dans cette commune, proche de Château-Thierry que résidaient ses parents Louis Honoré Pilloy et Marguerite Mélanie Jary. Son père Louis Honoré exerçait le métier d'instituteur, comme l'avait fait avant son grand-père Louis. C'est dans ce milieu privilégié, qu'il sut rapidement lire et apprendre. Après le collège, il travailla à la sous-préfecture et passe ses loisirs à l'étude du dessin. Vers 1856, il devient agent voyer, c'est-à-dire technicien responsable de la construction et de l'entretien des chemins vicinaux. Son métier, l'amène à parcourir la région et à consulter de nombreux documents (archives communales et plans cadastraux).
Le 10 octobre 1857, il épouse Marie Louise Constance Lamy à Charly-sur-Marne. À cette époque, il se déplace, il est successivement agent voyer cantonal à Charly-sur-Marne, Château-Thierry et Neuilly-Saint-Front. C'est dans cette dernière commune que naîtra son fils Jules Lucien le 7 janvier 1859. C'est aussi dans cette période où il commencera à s'intéresser à la géologie. En 1858, il devient membre de la Société Historique et Archéologique de Château-Thierry et correspondant de celle de Soissons.
En 1860, il quitte le sud du département pour Vervins et suite à une rencontre avec un historien local, il se passionne pour l'archéologie.
Puis il est nommé à Laon pour diriger le bureau de l'agent voyer en chef du département. Dans cette ville il devient membre, secrétaire et bibliothécaire de la Société Académique. En 1869, il donne aussi des cours de dessin à l'Ecole Normale et au collège.
En 1873, devenu chef voyer d'arrondissement, il arrive à Saint-Quentin, où il découvre lors de ses tournées des nécropoles antiques. Il résidera avec son épouse et son fils 10 rue de Montmorency, comme l'atteste le recensement de 1881. Il devient membre de la Société Académique dont il sera président en 1904. Il y donne des cours d'archéologie. Ayant pris sa retraite, il réside à Saint-Quentin au n°24 de la rue Calixte Souplet, son épouse y décède le 13 décembre 1901. En 1912, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Il demeurera encore rue Calixte Souplet jusqu'en 1914, date où il quitte Saint-Quentin pour se réfugier à Enghien-les-bains, il y restera jusqu'à sa mort en août 1922.
Il sera inhumé au cimetière Nord de Saint-Quentin le 21 août 1922
(section 2, ligne 12, fosse 2). Sur sa tombe est inscrit le nom de Marthe Edmée Fontaine décédée en 1953. Le recensement de 1911 nous apprend qu'elle était sa gouvernante.

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